Voitures électriques en mai 2025 : baisse des ventes 

En mai 2025, le marché de la voiture électrique connaît un coup d’arrêt inattendu. Avec moins de 20 000 immatriculations sur le mois. 

Le secteur accuse une baisse marquée de 19 % par rapport à l’année précédente. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce repli ne s’explique pas par des jours fériés plus nombreux : le mois comptait autant de jours ouvrés qu’en mai 2024.

Le problème semble plus profond : l’enthousiasme des consommateurs s’érode. Les commandes tardent à arriver, notamment chez les particuliers. L’absence de soutien massif comme celui du leasing social de 2024 se fait lourdement sentir. Résultat : les concessions tournent au ralenti.

Nouvelle donne chez les constructeurs : Citroën surprend, Peugeot flanche

Malgré ce climat tendu, certains modèles tirent leur épingle du jeu. C’est le cas de la nouvelle Citroën ë-C3, qui s’impose comme la voiture électrique la plus immatriculée du mois, devançant de peu la Renault 5 E-Tech. Une performance qui permet à Citroën de capter l’attention… et les volumes.

La surprise est d’autant plus marquée que la marque devance Peugeot, longtemps leader dans ce segment. L’e-208 chute drastiquement, et même les nouveautés comme la e-3008 ne parviennent pas à dynamiser les ventes. Résultat : Citroën devient le pilier électrique du groupe Stellantis, reléguant Peugeot au second plan.

Tesla ralentit, les marques chinoises s’organisent

La marque américaine Tesla a vu ses performances reculer, principalement à cause d’un retard administratif lié à l’éco-score. Plusieurs livraisons sont repoussées à juin, impactant fortement les chiffres de mai.

Cette pause profite indirectement à d’autres acteurs, notamment les constructeurs chinois. BYD et Xpeng accélèrent leur implantation. Leurs volumes restent modestes, mais leur présence devient plus visible, notamment via des véhicules destinés aux concessions.

Mai 2025 : un mois révélateur, mais pas encore décisif

Faut-il s’inquiéter ? Pas forcément. Ce mois de mai sert surtout d’indicateur. Il montre que la croissance du marché électrique n’est plus linéaire et dépend encore fortement des politiques publiques.