La nouvelle Twingo électrique se destine à un usage exclusivement urbain. Mais elle est bien plus abordable que sa sœur, la Renault Zoé. A ce prix, on est mal installé à l’arrière, mais pas beaucoup moins que la Zoé, qui offre certes une place de plus. La batterie est aussi nettement plus petite, avec 21,4 kWh contre 52 kWh pour la grande sœur. Mais la Twingo est aussi très sobre, avec une consommation moyenne qui tourne aux environs de 14 kWh/100 km, ce qui permet d’envisager une autonomie de 150 km, soit assez précisément ce qu’on pouvait risquer avec la première génération de Zoé.
Mais c’est deux fois moins que la dernière en date. Cette Twingo est une citadine accomplie. Grâce à son moteur arrière (c’est une propulsion) qui libère le compartiment avant, l’angle de braquage est record : on peut faire demi-tour dans un mouchoir. La vivacité et la douceur sont au rendez-vous et le confort correct malgré une suspension relativement ferme. Au quotidien, il faudrait vraiment être difficile pour ne pas apprécier la conduite de cette petite Renault, malgré des reprises limitées sur voie rapides et une position de conduite perfectible.
Le volant n’est pas réglable en profondeur et le repose-pied apparaît trop reculé. Cette Twingo électrique se révèle donc tout à fait valable. Enfin, si elle ne dispose pas de recharge rapide, son système AC de 22 kW transforme n’importe quelle borne publique en borne rapide : il faut 45 minutes pour atteindre les 80 % de charge. Seul défaut : un prix de vente salé, mais qui profite encore du bonus contrairement à ses concurrentes.
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