BMW iX7
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Munich depuis la gentille et frêle i3. Aujourd’hui, BMW frappe fort et lance la i7, la déclinaison 100 % électrique de sa grande limousine. Une nouvelle génération qui se distingue plus que jamais du reste de la production avec un coup de crayon spectaculaire. Les non avertis pourraient bien la confondre avec une Rolls-Royce de loin et dans l’obscurité. Et c’est d’ailleurs à ces heures de la nuit qu’elle commence son spectacle son et lumière ! Calandre éclairée, phares Matrix-LED, bandeau de LEDs dynamiques à bord… L’effet est saisissant. Tout comme la procédure d’activation du mode “Theatre” à bord.
D’une pression depuis l’un des multiples écrans de contrôle (il y en a même sur les poignées de porte arrière), les rideaux confinent les passagers alors que, sur une note grandiloquente, un écran 8K se déploie du plafond. Incroyable ! Tout comme la qualité de l’amortissement, qui parvient à se montrer aussi souple qu’informatif. Sur un bitume propre, on pourrait se croire au volant d’une luxueuse anglaise au double R. Mais le compromis est bien trouvé puisque le comportement de la i7 impressionne pour un véhicule de ce gabarit (5,40 m) et de ce poids (2 640 kg). Sur autoroute, où elle s’exprime le mieux avec son insonorisation de haut vol, l’i7 peut aussi libérer ses 544 ch. De quoi lui assurer un 80-120 km/h en moins de 3 s. Reste qu’une telle silhouette a un impact non négligeable sur les consommations, de fait la limousine fait à peine mieux qu’une iX xDrive50 : il est possible d’envisager 400 km sur une charge complète avec sa batterie de 102 kWh. Ce qui en fait tout de même l’une des meilleures du marché… et forcément l’une des plus chères.
BMW iX
A côté de lui, les i3 et iX3 apparaissent comme de frêles véhicules électriques : le BMW iX est le nouveau porte-drapeau de la firme bavaroise et entend bien le faire savoir, avec des caractéristiques techniques exotiques et des technologies avancées. Mais il ne faudrait pas résumer ce SUV à un tank qui prend l’avantage avec sa grosse batterie. Derrière son style cubique, au coefficient de traînée aérodynamique de 0,25, se cache un habitacle spacieux et luxueux. Il s’habille pour cela des meil- leurs matériaux écoresponsables, en guise d’écho à la démarche RSE de BMW : les commandes du pack Clear&Bold sont en verre, les tapis de sol en Econyl, les cuirs naturels sont tannés aux extraits de feuilles d’oli- vier et les inserts sont en bois certifié FSC. La démarche écologique se retrouve aussi sous la carrosserie avec 60 kg de plastique recyclés ou une structure réalisée à plus de 50 % avec de l’aluminium recyclé. Ce sont deux moteurs à rotor bobiné (sans terres rares) qui assurent la motricité. Et quel dynamisme, avec des performances de premier ordre malgré la masse importante !
Toujours confortable et silencieux, il se joue aussi des conditions et se montre impérial même sur la neige. Reste que dans le froid, la version d’entrée de gamme sera juste sur auto- route, où il ne pourra pas dépasser les 250 km. Il faudra plutôt s’intéresser à la version xDrive50 qui peut viser les 380 km même dans les pires conditions. Une autonomie qu’il pourra alors récupérer à hauteur de 80 % en 35 minutes. Bref, le BMW iX met le paquet, mais c’est aussi le cas en matière de tarif : il faudra prévoir 111 200 € pour la version intermédiaire !
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