Essai DS 3 Crossback e-Tense

DS aime à penser que son DS 3 Crossback E-Tense n’a pas de concurrence. Certes, les Audi Q2 et Mini Countryman ne se déclinent pas en version 100 % électrique, du moins en Europe. Mais, alors que l’offre de modèles électriques est encore limitée, peut-on réellement considérer que les catégories sont aussi cloisonnées ? Car cet original petit SUV français, certes très bien flatteur à l’intérieur, entend attirer des amateurs d’originalité qui sont en droit d’hésiter avec un Kia e-Soul. Surtout le tarif est très élevé : notre version d’essai assez fortement optionnée s’affichait à 46.600 €. A ce tarif, on se rapproche dangereusement d’une Tesla Model 3 Autonomie Standard Plus… Malheureusement, les performances ne plaident pas en la faveur de ce petit SUV chic et branché.

Car, basé sur la plateforme CMP, il reprend la motorisation de 136 ch des Peugeot e-208 et e-2008. Comme sur ce dernier, la masse limite les reprises. Pire, le phénomène est ici amplifié par une cartographie d’accélérateur volontairement mollassonne pour éviter toute brutalité. Une philosophie curieuse, partagée avec le DS 7 Crossback E-Tense hybride rechargeable. Résultat : on a l’impression d’une auto étonnamment peu vive pour une électrique… Ce dont les chiffres du chronomètre ne nous détrompent pas : nous avons mesuré environ huit secondes pour une reprise de 80 à 120 km/h.

Une partie électrique décevante

Comme ses cousines, le DS 3 Crossback souffre également d’une consommation élevée. C’est un peu le cas en ville (17 kWh/100 km relevés), où il se situe dans la moyenne haute. Mais l’autonomie est encore raisonnable, avec 250 km dans ces conditions. Par contre, sur autoroute c’est moins la fête : les consommations sont dignes des celle d’un gros UV type Jaguar I-Pace ou Tesla Model X. Inutile d’espérer parcourir plus de 150 km.

Retrouvez l’intégralité de cet essai sur la DS 3 Crossback e-Tense

dans Génération Electrique n°3