La Citroën ë-C4

On ne peut pas dire que la nouvelle ë-C4 ne fait pas honneur au passé de la marque. Déjà, parce que le tréma que Citroën est la seule marque automobile à porter va se nicher jusque dans la graphie étrange de son nom. Ensuite, parce que son design est on ne peut plus singulier. La marque aux chevrons la présente comme une berline. Mais sa garde au sol surélevée et ses grandes roues (diamètre de 690 mm) la placent aux confins des SUV. Voire des SUV coupés, avec sa partie arrière fuyante. Il y a un peu de BMW X4 dans ce profil. Mais aussi beaucoup de GS, y compris dans la face avant aux phares tombants.

L’originalité est poussée jusque dans le nuancier : la seule teinte gratuite est le Brun Caramel métallisé, sauf pour les modèles destinés aux entreprises. Où c’est plus classiquement le blanc qui est livré par défaut ! Pour que la C4 se remarque, Citroën n’hésite pas à mettre en avant cette teinte très eighties, qui doit pourtant revenir plus cher en production.

Et des choix étonnants, cette C4 n’en manque pas.

A commencer par celui de la plateforme CMP, habituellement dédiée aux citadines du groupe (DS 3 Crossback E-Tense, Peugeot e-208…). On aurait pu penser que celle-ci taille trop court pour une berline compacte longue de 4,36 m, mais non : Citroën a étiré l’empattement au maximum pour obtenir un gabarit équivalent à mi-chemin entre les Volkswagen ID.3 et Hyundai Ioniq. Et si cette nouvelle berline française peut justement rivaliser avec ces deux-là, c’est bel et bien grâce à cette architecture, à l’heure actuelle la seule chez PSA à pouvoir disposer d’une motorisation électrique.

Retrouvez l’intégralité de cet essai dans le prochain Génération Électrique n°6