Pour favoriser le développement de la voiture électrique, le gouvernement a mis en place le bonus écologique.
Mais les règles ont changé pour favoriser les modèles les plus propres. Il y a des déçus, mais le client s’y retrouve !
Introduit pour inciter les automobilistes à se tourner vers des modes de déplacement plus vertueux, le bonus écologique concernait à l’origine toutes les voitures électriques. Puis les choses ont évolué peu à peu, avec l’apparition de conditions d’attribution très précises, comme le prix de vente du véhicule options comprises, le poids total, les revenus de l’acheteur et le temps de possession. Cependant, le gouvernement a décidé de revoir profondément les choses : désormais, le bonus écologique ne sera attribué, dans le respect des critères habituels, qu’aux voitures les plus propres!
EC = prise de tête
Pour les connaitre, les décideurs ont mis sur pied une incompréhensible formule de calcul permettant de connaître le score environnemental d’une voiture, en prenant en compte les niveaux de CO, émis depuis l’extraction des matériaux jusqu’au transport vers son point de vente. Ce qui signifie donc que les scores ne seront pas forcément identiques pour toutes les voitures, mais pas non plus pour un même modèle : en fonction du lieu de fabrication, une version donnée pourra être éligible au bonus, quand une autre ne le sera pas. Et ce même modèle ne pourra plus bénéficier du bonus s’il dépasse la barre des 47000 €, prix de vente affiché sans prise en compte des options. Officiellement, le véhicule devra être véritablement propre avant même de commencer à rouler. Dans les faits, la mesure va sérieusement affecter les plus gros véhicules dotés d’énormes batterie, mais aussi tous ceux fabriqués en dehors d’Europe, très loin vers l’est, suivez mon regard. Ainsi, les voitures chinoises comme la MG 4, ou produites en Chine, comme la Dacia Spring, ne profitent plus du bonus écologique. Chez Testa, si le Model Y est encore concerné, la Model 3, fabriquée hors d’Europe, ne lest plus.
Pourquoi c’est une bonne chose ?
Dès lors, la liste des voitures éligibles est désormais plus restreinte. Nous signalons dans notre guide d’achat les modèles concernés. Pour les autres, la partie n’est pas perdue: de nombreux constructeurs se sont adaptés et ont réussi, comme par enchantement, à réduire les prix de vente de leurs modèles, ou proposent l’équivalent de l’ancien bonus écologique sous forme de remise. Ainsi, la Dacia Spring, dont le prix montait sous prétexte que les matériaux devenaient de plus en plus chers, perd 2400 € pour safficher à partir de 18400 €. Nissan offre une remise de 5000€ sur l’Ariya, Toyota grimpe à 6000€ pour le bZ4X et MG pousse jusqu’à 7000 € pour sa compacte électrique. Il ya donc des opportunités à saisir.
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