Les aides aux voitures électriques seront revues à la baisse par le gouvernement, avec une coupe budgétaire de 800 millions d’euros, soit 50 % de moins que prévu.
L’enveloppe de soutien au verdissement automobile passe ainsi de 1,5 milliard à 800 millions d’euros en 2025, intégrant des aides supplémentaires via les certificats d’énergie. Les détails sur cette répartition restent à préciser.
Réductions significatives dans les subventions
La réduction des aides impactera le bonus écologique et la prime à la conversion. En 2023, le bonus avait déjà été réduit de 4 000 à 3 000 euros et limité aux véhicules assemblés en Europe. En 2024, le gouvernement a introduit le leasing social pour les ménages modestes avec une enveloppe de 650 millions d’euros, qui pourrait être modifiée pour plus d’efficacité écologique.
Bonus écologique et prime à la conversion sous la loupe
Les subventions pourraient se concentrer sur les zones à faibles émissions comme Paris et Lyon. La prime à la conversion pourrait être restreinte, tandis que le leasing social serait maintenu mais avec des ajustements pour cibler les ménages à faible revenu. Quant au bonus écologique, il pourrait descendre encore, avec des ajustements potentiels pour les revenus modestes.
La France, en quête de solutions pour une transition énergétique
Malgré une croissance des ventes de voitures électriques (17,1 % des nouvelles immatriculations en 2024), la baisse rapide du bonus écologique (de 7 000 à 3 000 euros en trois ans) pourrait ralentir le marché. Le gouvernement doit désormais affiner les critères d’attribution pour soutenir l’électrification sans freiner les ventes et continuer à aider les ménages les plus vulnérables.