3 000 km à travers l’Europe en BYD SEAL U DM-i

Et si l’avenir du voyage en voiture passait par l’hybride rechargeable ?
C’est la question que nous nous sommes posée en prenant la route avec la BYD SEAL U DM-i, le SUV hybride rechargeable du constructeur chinois qui bouscule les codes du segment. Direction les Alpes, les lacs et les routes panoramiques d’Europe centrale, pour un road trip de plus de 3 000 km à travers l’Europe en BYD SEAL U DM-i, entre technologie, paysages et plaisir de conduire.

Le pari d’un voyage hybride

Notre idée de départ était simple : prouver qu’un PHEV moderne peut rivaliser avec un véhicule thermique sur la longue distance, tout en offrant les avantages du mode électrique au quotidien.
La BYD SEAL U DM-i, dans sa version “Design” à transmission intégrale, semblait idéale : 100 km d’autonomie électrique WLTP, plus de 1 000 km d’autonomie combinée, un moteur essence 2.0 associé à un système électrique performant, et une consommation mixte annoncée à 6,4 L/100 km.

Sur le papier, tout y est. Restait à vérifier si la promesse tenait sur les routes européennes.

Étape 1 : Paris – Genève, le silence avant la montagne

C’est un matin d’été que l’aventure commence, à la sortie de Paris. Batterie pleine, réservoir à ras bord : la SEAL U DM-i glisse dans le trafic matinal sans un bruit. En mode EV pur, les premiers kilomètres sont étonnamment paisibles.
Sur les voies rapides, la transition vers le mode hybride se fait sans heurt : aucun à-coup, juste une variation sonore à peine perceptible. Le moteur thermique prend le relais avec douceur.

Sur l’autoroute A6, les kilomètres défilent. L’écran central de 15,6 pouces indique en temps réel la répartition entre énergie électrique et essence. En moyenne, on roule 25 % du temps en électrique pur, même à 110 km/h. À la première halte, près de Dijon, la consommation moyenne affiche 5,8 L/100 km. Une performance honorable pour un SUV de plus de 1,8 tonne.

Arrivée en Suisse en fin d’après-midi. À Genève, on profite d’une borne rapide pour recharger la batterie en une trentaine de minutes. Le réseau est dense, bien indiqué et fiable. Premier constat : voyager en hybride rechargeable, c’est l’assurance de ne jamais stresser pour l’autonomie.

Étape 2 : Genève – Interlaken, la montagne en silence

Cap sur le cœur des Alpes suisses. La route entre Montreux et Interlaken est une merveille. Les tunnels alternent avec des points de vue spectaculaires sur les lacs et les glaciers.
Ici, la BYD SEAL U DM-i révèle un autre visage : celui d’un SUV parfaitement adapté à la montagne. En montée, les deux moteurs travaillent main dans la main, offrant un couple immédiat et une motricité exemplaire grâce à la transmission intégrale.

Mais c’est en descente que le système DM-i impressionne le plus : le freinage régénératif recharge efficacement la batterie, et on regagne presque 30 km d’autonomie en seulement quelques kilomètres. Le tout, dans un silence absolu.

Sur ces routes alpines, la consommation moyenne tombe à 4,9 L/100 km, preuve qu’un hybride rechargeable bien géré peut être redoutablement efficient.

Étape 3 : Interlaken – Innsbruck, entre lacs et cols mythiques

Troisième jour, direction l’Autriche. L’itinéraire traverse Lucerne, Saint-Gall, puis Bregenz, au bord du lac de Constance.
Les routes secondaires serpentent entre les vallées. Nous alternons entre le mode EV dans les villages et le mode hybride sur les grands axes. L’ordinateur de bord indique plus de 45 % du trajet parcouru en tout électrique, soit une économie réelle sur le carburant.

Ce qui surprend surtout, c’est le confort : la suspension de la SEAL U DM-i absorbe les imperfections avec souplesse, les sièges ventilés sont efficaces et l’insonorisation exemplaire.
Même après 400 km, on sort du véhicule sans fatigue, preuve d’une conception pensée pour le voyage.

Arrivés à Innsbruck, on recharge à nouveau. Les bornes IONITY sont rapides, faciles d’accès et permettent une charge de 30 % à 80 % en une vingtaine de minutes. Le temps d’un café face aux montagnes.

Étape 4 : Innsbruck – Salzbourg, la dolce vita alpine

Le quatrième jour nous mène à travers les Alpes autrichiennes. Les paysages sont à couper le souffle : chalets de bois, routes sinueuses, forêts profondes.
Ici, on choisit de rouler le plus souvent possible en mode électrique, pour profiter du calme. La SEAL U se faufile dans les villages sans un bruit, et les passants se retournent souvent, intrigués par cette silhouette élégante.

Côté autonomie, la promesse est tenue. En moyenne, on dépasse les 80 km réels en 100 % électrique, ce qui suffit largement pour les trajets journaliers. En montagne, la récupération d’énergie permet même de prolonger un peu cette distance.

Arrivés à Salzbourg, après 250 km de routes sublimes, on a consommé moins d’un demi-réservoir. Et surtout : zéro stress lié à la recharge. Le road trip hybride rechargeable prend tout son sens.

Étape 5 : Dolomites – Vérone, les routes de cinéma

En franchissant la frontière italienne, les paysages changent. Les Dolomites offrent un décor de carte postale, fait de roches dentelées et de virages serrés.
C’est là que le châssis de la BYD SEAL U DM-i impressionne le plus : direction précise, équilibre parfait, frein moteur efficace. Les 5,9 s annoncés pour le 0 à 100 km/h se ressentent en sortie de virage. Et malgré les relances, la consommation reste sous les 7 L/100 km.

À Cortina d’Ampezzo, on fait halte dans un petit hôtel équipé de bornes de recharge. Le soir, on recharge en mode AC lent (type 2), pour repartir le lendemain avec 100 % de batterie. C’est aussi ça, le charme du voyage électrique : s’arrêter, se reconnecter à l’essentiel, et repartir chargé à bloc, au propre comme au figuré.

Étape 6 : Retour en France, le confort avant tout

Le retour se fait par le Piémont, puis les cols du Mont-Cenis. Après une semaine de voyage, près de 3 200 km parcourus, la BYD SEAL U DM-i affiche une moyenne globale de 6,1 L/100 km, pour près de 800 km parcourus en tout électrique.
C’est bluffant.
L’autonomie combinée annoncée est bien réelle, et la technologie DM-i prouve sa pertinence : la voiture sait quand activer le moteur thermique, quand régénérer, et comment optimiser chaque kilowatt.

Les derniers kilomètres vers Grenoble puis Lyon se font dans une quiétude absolue.
Après huit jours, aucune panne, aucune angoisse de recharge, et une impression de voyage fluide, intelligent, apaisé.

Verdict : le road trip hybride de demain existe déjà

Ce périple de 3 000 km à travers l’Europe nous a convaincus : la BYD SEAL U DM-i n’est pas qu’un SUV familial, c’est une véritable routière hybride taillée pour les grandes distances.
Entre confort, efficience et flexibilité, elle incarne parfaitement la philosophie du voyage électrique raisonné. Pas besoin de planifier chaque borne : on roule électrique là où c’est possible, thermique quand il le faut. Le meilleur des deux mondes.