Pour mieux affirmer ses ambitions électriques, General Motor redonne vie au Hummer. Au pick-up s’ajoute un gigantesque SUV, dont la fiche technique donne le tournis.
A l’instar du Mercedes Classe G, le Hummer a vu le jour pour répondre à des besoins militaires. Ainsi a vu le jour le H1, un mastodonte capable de défier n’importe quel terrain hostile. Mais le 4×4 s’est aussi décliné en version civile, pour une utilité beaucoup plus discutable. Qu’importe : grâce à ses nombreuses apparitions dans les super-productions Hollywoodiennes gavées à la testostérone, le Hummer est rapidement devenu un objet culte pour briller dans les beaux quartiers américains. Dès lors, la marque a développé son activité en proposant ensuite les H2, un gros SUV moins radical, puis le H3, qui n’a pas rencontré un succès resplendissant. Ainsi s’est achevée l’aventure Hummer.
Un SUV (presque) à l’aise en ville
Cependant, General Motor ne comptait pas en rester là et a profité de son virage vers un avenir 100 % électrique pour ressortir de terre la célèbre marque. Un choix nécessaire pour démontrer de la plus impressionnante des manières tout son savoir-faire en matière de technologie électrique, avec une machine qui fait fi de tous les compromis bien modernes, quitte à devenir une véritable aberration dans le segment des voitures propres.
La raison n’est autre que son énorme batterie de 173 kWh, composée de 534 cellules réparties en 20 modules. Exceptionnellement grosse (le pickup propose même 212 kWh grâce à son empattement plus long), cette batterie dispose d’un caisson réalisé en acier au lieu de l’aluminium habituellement utilisé dans le secteur. Un choix nécessaire pour permettre offrir une résistance en torsion et aux chocs, le Hummer EV SUV ayant été étudié pour grimper aux arbres, même s’il sera bien difficile de caser ses 5,23 m de long pour 2,18 m de large dans les chemins escarpés.
Reste que, et c’est le cas en ville, la maniabilité en ville de ce mastodonte est frappante. Grâce aux roues arrière directrices, le SUV affiche un diamètre de braquage de 10,8 m. C’est aussi bien qu’un Volkswagen ID.4, ce qui facilite les manœuvres dans les cités, sans faire de miracle toutefois en raison du gabarit. Moins utile en ville comme dans la nature, le mode Crab Walk permet de faire tourner les quatre roues dans le même sens sous les 20 km/h, simulant ainsi une trajectoire de biais, comme celle d’un crabe. Un gadget, au contraire de la suspension pneumatique pouvant faire grimper la hauteur de caisse à 40 cm.
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