La deuxième génération de Kona n’a plus que des motorisa- tions électrifiées. La version hybride est la première arrivée. Le SUV coréen grossit et monte en gamme, mais il manque toujours d’un peu de confort.
Hyundai présente toujours son nouveau Kona comme un SUV urbain. Mais l’engin a pris tellement de volume, qu’il frôle désormais la catégorie supérieure : avec 4,35 m de long, cette deuxième génération du SUV coréen toise la précédente de 16 cm ! Les dimensions sont donc plus proches de celles du Peugeot 3008 que de celles de l’ancien Kona. Il faut dire qu’en entrée de gamme, le Bayon cherche à creuser son trou. Et comme, au-dessus, le Tucson a grandi, ce nouveau Kona espère ratisser les clients de son ancien grand frère, qui ne se retrouvent pas dans le nouveau.
Finalement, on n’est pas loin de penser que ce nouveau modèle affiche un gabarit idéal pour séduire les petites familles. Car il dispose enfin d’un coffre digne de ce nom, avec un volume de 466 litres. Mais le nouveau Kona ne parle pas qu’à la raison. Le bureau de style de Hyundai a totalement revu sa copie. Les faces avant et arrière, toutes deux barrées d’un bandeau lumineux qui les traverse de toute leur largeur, sont quasiment symétriques. Les arches de roues alambiquées constituent toujours une signature du modèle. Le style est fort, et le constructeur coréen est un des rares à encore oser des couleurs qui sortent de l’ordinaire.
Un équipement high-tech
Surtout, le SUV coréen compte attirer les technophiles. En reprenant (en version haut-de-gamme) l’ensemble des gadgets proposées sur le Tucson, le Kona affiche complet. C’est simple : aucun autre rival ne parvient à suivre dans la catégorie : sièges ventilés, affichage de l’angle mort par caméra, télécommande de marche avant ou arrière pour stationner dans un emplacement étroit… N’en jetez plus ! A bord, le double écran est partagé avec les autre modèles de la gamme.
La présentation est moderne, soignée mais sans excès. Les plastiques durs omniprésents ne semblent pas vraiment en ligne avec les nouvelles ambitions du Kona. Hyundai a fait le choix, du moins en France, de ne proposer le Kona qu’avec des motorisations électrifiées. En attendant le modèle tout électrique, imminent, c’est l’hybride qui démarre l’offensive. Sous le capot, on retrouve du connu. La mécanique, évolution de celle de l’ancienne génération, est partagée avec le cousin Kia Niro. Un quatre- cylindres essence atmosphérique de 1,6 litre et 105 ch est toujours accolé à une boîte automatique à double embrayage et six rapports. La nouveauté, c’est que celle-ci perd son pignon de marche arrière. C’est désormais en inversant le courant dans le moteur électrique de 43 ch que le Kona recule. Au total, l’ensemble développe une puissance de 141 ch.
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